Paysages intérieures
Poésie d’argile
Paysages intérieures
Poésie d’argile
CHANTAL PLANET
Prochaine exposition
Atelier IMHOFF
Maison de pays – Mornant
Place Jacques Truphémus (derrière l’église),
69440 Mornant.
www.maison-pays.com
Avec Isabelle AUBOIN, Caroline DUMONT, Hélène PETRE et Laurence WALLACH.
Vernissage le 4 mai à partir de 17h.
Exposition du 4 au 20 Mai 2024.
Samedi, dimanche et jours fériés : de 14h30 à 19h.
Mes précédentes expositions
Terminé.
Salon des peintres de Brignais
Vernissage le dimanche 28 janvier 2024 à 11h.
Du 27 janvier au 11 février 2024
Terminé.
ESPACE GUY DE CHAULIAC
Du 8 au 18 juiN 2023
Terminée…
Exposition sur l’île d’Arz
Du 12 au 24 juillet 2022
Terminé
Exposition au Grand Palais éphémère de Paris
10 au 15 Février 2022
Terminé
La Maison de Pays – Mornant
11 au 17 JUIN 2021
Vidéo de l’atelier
peintures
Dans mes paysages intérieurs il me vient d’emblée devant la toile plusieurs routes mnésiques que je suis tentée de poursuivre à parts égales de peur de laisser s’échapper une trace essentielle. Au bout d’un certain temps le tableau semble pléthorique de possibles, le message n’est plus visible, il est urgent d’élaguer. Faire confiance dans son choix à la mise en retrait de certaines perceptions qui seront à leur maturité remise en avant dans un prochain projet. Une fois commencé l’élagage, trouver toujours plus de simplicité et ainsi de lisibilité au sujet . Ainsi ,comme le poète japonais définissant les nouvelles règles du Haïku au 17 ème siècle le distinguant de son ancêtre littéraire le Tanka afin de définir l’ici et maintenant, l’ordinaire saisi avec une extrême simplicité : 17 syllabes suffiraient en place des pléthoriques 31 qui avaient tenues pendant des siècles la poétique japonaise!
Sculptures
Ce que j’appelle poésie d’argile, c’est d’abord le rapport que j’expérimente face à la force de la terre devenant forme s’épanouissant entre mes mains. Comme une partie d’égal à égal avec la matière qui a plus que son mot à dire puisque on parle souvent de sa mémoire de forme qu’elle oppose. A ce moment le toucher renseigne tout autant que la vue. Dernièrement ,je me suis penchée sur l’apprentissage du tour avec une découverte importante : L’implication toute entière du corps dans cette “danse” résistante face à l’argile.
C’est au moment de la cuisson Raku ,couleurs surprises du feu et de l’eau qui recouvrent de réel un fragment de terre issu d’une rencontre entre un savoir faire artisanal et une forme qui en passe par la séduction visuelle pour se faire élire que se trame l’équilibre et la simplicité .La forme a souvent alors par sa masse un effet sur la réduction et l’oxydation des émaux ,qu’elle seule contrôle et dont elle ordonne la finalité pour nous faire déclarer faute de maitrise personnelle que le « bonheur est dans le hasard ».